Dans quoi investir son capital via un contrat d’assurance vie ?

L’assurance-vie répond à un enjeu de diversification de l’épargne à travers une large gamme de supports en unités de compte différents. Adaptée aux préférences spécifiques de tout investisseur, elle tient compte aussi bien des fonds en euros aux titres vifs, que des fonds immobiliers. Là se trouve justement la question : dans quelle catégorie de supports investir pour espérer une bonne rentabilité. Nous y répondons en vous présentant chaque type de support.

Le fonds en euros : qu’est-ce que c’est ?

Ce support d’assurance-vie est la première option que font la plupart des investisseurs en quête de sécurité. Le fonds euros vous offre une garantie en capital qui vous permet de récupérer votre mise de départ, après qu’aient été déduits les frais du contrat. Il faut également noter que chaque année, d’éventuels produits sont générés par le capital déposé, puis réinvestis en fonds euros.

Le principe stipule aussi que toutes les sommes collectées soient investies dans des emprunts d’État et des obligations émises par les entreprises, assurant ainsi la stabilité et la pérennité du placement. L’autre rôle du gestionnaire de ce type d’assurance-vie consiste à placer les fonds dans le secteur immobilier pour redynamiser la rentabilité du fonds et limiter les risques.

Toutefois, il est important que vous considériez votre goût pour le risque ainsi que votre situation familiale et patrimoniale, sans oublier la durée de l’investissement. Veillez également à lire attentivement le document d’informations clé pour l’investisseur (DICI) afin de vous informer sur :

• Les objectifs ;
• La politique d’investissement ;
• Le profil de risque et de rendement ;
• Les frais et performances antérieures ;

L’organisme de placement collectif en valeurs mobilières (OPCVM)

Un OPCVM est une option d’assurance-vie intermédiaire entre les investisseurs particuliers et les marchés financiers. Il peut détenir un nombre important d’actifs de différentes natures. Tout dépend de la stratégie du gestionnaire. Il doit savoir qu’il a le devoir de s’assurer une grande diversification des fonds investis sur le contrat.

Quant à vous, il est important que vous sachiez que vous ne bénéficiez d’aucune sorte de garantie sur le capital que vous aurez investi.

Les supports immobiliers

Ce choix d’investissement est appelé la « pierre-papier » et peut contenir des contraintes telles que la limitation de l’arbitrage au cours des 3 premières années de l’assurance-vie. Vous avez différentes options :

• Les OPCI qui tiennent compte de l’immobilier et des marchés financiers. Ici, vous êtes rémunéré à travers aussi bien les revenus fonciers que les dividendes ;
• Les SCPI, plus courants, qui vous font acquérir un bien immobilier pour ensuite donner pour location. Ici, vous recevrez en guise de dividende une part des loyers.
• Les SCI qui vous offrent suffisamment de liberté. Elles concernent tant les parts de SCPI, d’OPCI que les biens immobiliers.

Les fonds ISR et ESG

Les fonds investissement socialement responsable en assurance-vie réunissent des entreprises impliquées dans le développement durable. De l’autre côté, les fonds environnementaux, sociaux et de gouvernance concernent les entreprises impliquées dans l’emploi des personnes en situation de handicap, la lutte contre la corruption, la réduction des émissions de CO2, l’égalité homme-femme, etc.

Les titres vifs

Ce sont les supports en unités de compte actions ou obligations. Vous avez la possibilité d’entrer ainsi au capital des entreprises de tous niveaux, cotées en bourses, autant que si vous étiez détenteur d’un PEA ou un compte-titres ordinaire. Mais il faut noter que ce type d’investissement en assurance-vie engendrent une plus grande volatilité et ne sont donc accessibles qu’à des investisseurs expérimentés.

Vous pourrez enfin opter pour les trackers ou ETF, qui dupliquent l’évolution de l’action ou d’un ensemble de titres. Ils sont caractérisés par un potentiel de performance très intéressant.